Perdue dans l'entrelacs des lignes
entre le sel et le poivre
le pain et le boursin
Perdue dans l'entrelacs des routes
entre l'A30 et la D24
le chemin qui égare
et celui qui égare
Perdue dans la ville folle
Perdue dans le mal être qui s'ignore, la folie qui s'obstine
Perdue...
Je disais : l'océan lavera les croutes de la ville
Et moi je serai
ailleurs
Comme si j'y pouvais quelque chose...
Je disais : je vais grandir de quelques centimètres
Comme si c'était en mon pouvoir...
Je disais patati, je disais patata
ivre de mots, de rêves, de folie pas vraiment douce
Humiliée jusqu'au bout des ongles
projettée dans une autre dimension
(tu n'es pas drôle tu es ridicule
c'est différent
disait-elle en me pressant comme un citron)
Je disais J'ai plongé par delà l'obscurité, là où se joignent le feu et les larmes,
Je disais J'ai nettoyé ma vieille coquille toute pourrave,
Je disais J'ai gravi la plus haute des montagnes,
Je disais patin et coufin,
Avec l'optimisme opiniâtre de celle qui ne sait rien et prétend tout savoir.
H eureusement pour moi j'ai renoncé à -
et à -
et j'ai choisi de -
et j'ai accepté de -
et la porte de sortie s'est ouverte sur la beauté du monde
la douceur du monde
la vérité du monde
une source qui murmure une parole pure
L'océan n'a pas lavé les croutes de la ville, finalement -
il a lavé les miennes.
Merci...
18 novembre 2006
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1 commentaire:
J'espère que tout va bien pour toi,
du changement il y a, ressenti dans ces lignes.
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