Un poème, pour changer.
Le milieu de la paix, n'est pas très peuplé.
Et la foule grondante s'arrête avant son bord... écume, tracas de cailloux jeté à la lisière comme le crachat de mépris d'un océan stupide et rageur.
Vaut-il mieux être in les problèmes, ou complètement out ?...
Vaut-il mieux un malheur glamour, ou un bonheur rétro, archaïque ?...
Vaut-il mieux une image étincelante qui dissimule un douloureux néant, ou un palais splendide à l'intérieur, à la façade défigurée par les tags ?...
J'ai choisi le milieu de la paix, et sa façade vandalisée. Que d'autres se précipitent à la poursuite d'un leurre qui brille, et regrettent en pleurant comme de petits enfants de ne pas pouvoir jouer avec le feu ou voler comme superman : le dénouement est l'hôpital.
Dans les silences laissés par l'intervalle des ruses, s'inscrit la ruse noble, celle qui complote une liberté plus grande. Au final, ce n'est pas le Mal
qui aura le dernier mot.
11 septembre 2006
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