Comme ce tramway qu'on attend avec impatience : son phare, dans le brouillard de décembre, se rapproche si lentement... mais lorsqu'il passe devant nous, c'est à tout à l'allure... Question de perspective.
La vie est un long et court voyage.
Long d'ennui(s), mais au final, si court.
L'heure de la mort arrivera bien avant qu'on s'y soit préparé... (Encore une minute, monsieur le bourreau !)
L'heure de la mort arrivera très vite, trop vite peut-être.
Et pourtant les passagers s'ennuient sur les banquettes, sans comprendre que ce trajet est une chance unique, une opportunité qui à la différence des opportunités commerciales, ne sera réellement suivie par aucune autre.
31 décembre 2006
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2 commentaires:
J'aime beaucoup la comparaison entre le passage du tramway et celui de nos jours...
En réponse à ce billet j'ai envie d'écouter "dernière minute" de Carla Bruni.
:)
Mais regardez aussi les gens dans ce tram communiquant, je ne parle pas de ceux qui sont restés au stade infantile de "vouloir vivre ses rêves", et qui contemplent d'un regard discret, lâche et "crypto-humiliant" les passagers qui ne lui conviennent pas dans ce véhicule, non, eux laissez les vivre leur semblant de liberté. Pensez aux gens libres, ça se remarque et s'entend rapidement. Si ces gens sont en société, n'hésitez pas à user de votre éducation judéo-chrétienne, qui n'a pas encore que du bidon, et rendez-leur un petit service, insignifiant, mais peut-être pas tant que ça... Accompagné d'un douteux mot d'esprit, (voire d'une acrobatie verbale non-vaseuse, pour les acrobates exclusivement, et pas à la maison.), enluminez le tout d'un sourire discret mais évocateur sur l'impression que la personne vous a faite. Alors le type libre te dira merci, et c'est déjà pas mal, si il ajoute un clin d'oeuil, c'est mieux. Imaginez vous, une femme qui aime les hommes à la place du sympathique gaillard à qui j'ai ramassé l'objet quelconque qu'il avait paumé. Imaginez la comme Marion Cotillard par exemple, vous pouvez même tenter d'engager la conversation le plus librement possible, avec un "ça va?", puis finir sur l'indice du bonheur humain établi récemment...et ensuite seulement commencez à parler de vous, vous livrer à elle, mais pas en entier, surtout pas, lui prouver que vous l'écoutez aussi, de sorte que la réciprocité soit établie.Enfin, tout faire pour qu'au terminus, sans prendre compte du temps passé dans le tram, ni de si c'était grand, et absolu ou pire, "stylé" ou "classe" vous franchissiez les portes...et sortiez ensemble...
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